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18/07/2010

LES BEST OF YOUTUBE SONT EN LTC LIVE !

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Ce soir, à fond la caisse en New-Wave avec les New Order et “Temptation”…

http://www.youtube.com/watch?v=-pk7psCkKlc&feature=PlayList&p=9CD8BEDF4893BEF8&playnext_from=PL&playnext=1&index=4

Bonne Zizik avec JD !

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17/07/2010

SEBASTIEN WAGNER : UN HISTORIEN MESSIN GARANT DE LA MEMOIRE LOCALE !

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval/LTC 2010


LTC : Sébastien Wagner, on ne vous présente plus sur Metz. Vous êtes historien, journaliste local sur France Bleue Lorraine Nord, et plus ponctuellement, vous faites des piges pour le Républicain Lorrain. Aussi, on va s’intéresser à votre activité professionnelle. Pouvez-vous nous parler de cette passion pour le journalisme, l’écriture en général ? Etes-vous finalement en correspondance avec le slogan de l’Eté du Livre 2010 « Journalisme et littérature » ?

SW : Il est vrai que j’ai une formation d’historien, mais je m’intéresse aussi à ce qui se passe autour de moi. La ville de Metz principalement… Cette passion pour le journalisme m’est venue naturellement par intérêt pour la ville et ses habitants, ainsi que pour ses projets. Le journalisme, c’est un peu de l’Histoire à l’instant présent. Donc, cela complète un peu ma passion. De même, je m’exprime au travers d’un autre moyen d’expression qui est l’écriture.

LTC : Sébastien, en 2009 au cours d’un autre interview, on avait parlé de votre dernier ouvrage, publié aux Editions Serpenoise, et qui a l’air de faire un carton au niveau des ventes : « Le Dictionnaire Historique des Rues de Metz ». Vous en êtes à combien d’exemplaires vendus actuellement ?

SW : Je crois qu’on doit en être aux alentours de 2.000 exemplaires vendus. Ce qui fait qu’il y a à peu près un messin sur 100 qui l’a à son domicile. Je n’en suis pas peu fier !

LTC : Vous vendez ce dictionnaire que « localement » ou bien arrivez-vous à « l’exporter » en dehors de Metz ?

SW : C’est essentiellement des ventes locales, mais il y a aussi des gens qui s’intéressent à des monographies. Des dictionnaires de ce type cela existe très peu, et je sais que cela intéresse des personnes qui pourront l’utiliser comme canevas afin de l’adapter à d’autres villes.

LTC : Etes-vous en lien localement avec les musées, les bibliothèques, les archives, etc. des Institutions pouvant être intéressées par ce type d’ouvrage ?

SW : Les Musées locaux, mais également les bibliothèques universitaires, ont tous ou presque cherchés à l’acquérir. Il y a juste la Bibliothèque Universitaire de Metz qui a mis longtemps à l’acheter… Il a donc fallu les relancer à plusieurs reprises.

LTC : Pouvez-vous nous dévoiler l’origine d’une rue de Metz qui a votre préférence (pas la même que l’année dernière si possible…) ?

SW : L’année dernière on avait évoqué la Rue Saint-Marie, une rue en arc de cercle, et la Rue des Murs qui est assise sur un rempart… On peut aussi évoquer des rues qui ont une origine bimillénaire. Je pense à deux rues essentielles du Quartier Outre-Seille, la Rue des Allemands et la Rue Mazelle. La Rue des Allemands est en fait l’ancienne voie romaine qui menait à Mayence et la Rue Mazelle celle allant vers Strasbourg. Il s’agit de deux rues où se rejoignaient un ancien pont saillie et un pont gallo-romain. A partir de ce point, on gagnait la ville. Ces deux pistes ont été gauloises, puis romaines. Ce sont, aujourd’hui encore, les deux axes majeurs de ce quartier, et un peu de l’entrée de la vieille Ville de Metz.

 

 

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval/LTC 2010


LTC : Maintenant, Sébastien, si vous le voulez bien, nous allons attaquer les questions d’actualité… Chaque année, je vous sollicite afin d’avoir votre opinion sur l’évolution de la Ville de Metz. A ce propos, pensez-vous que l’inauguration du Centre Pompidou-Metz est pour la Région Lorraine, et plus localement pour la Ville de Metz, un signe de relance, non seulement culturel, mais aussi économique ?

SW : C’est indéniablement un signe de relance culturel et économique, tant au niveau local que régional. Le Centre Pompidou-Metz - un projet pour lequel on était tous un peu dubitatif - car c’est la première fois que l’Etat décentralise une Institution comme celle-là, est une affaire qui a très bien été gérée par la Ville de Metz. Le budget n’a pas beaucoup explosé par rapport à ce qui a été prévu initialement. L’intérêt majeur du Centre Pompidou-Metz, c’est le bâtiment en lui-même. Il s’agit d’un chef-d’œuvre à lui tout seul, qui va à l’évidence faire venir beaucoup de monde. La première exposition « Chefs-d’œuvre » est exceptionnelle aussi. Le petit bémol que j’apporterais, c’est qu’il ne faut pas escompter un "effet Bilbao" à Metz, comme avec le Guggenheim. Bilbao a un million et demi d’habitants, et c’est une ville espagnole en bordure de mer. Metz, avec ses 200.000 habitants reste située à l’Est de la France, au cœur de l’Europe et frontalière. L’autre bémol que je voulais faire est que l’on a axé la communication sur les parisiens en pensant qu’ils allaient venir… Or, ils ne sont déjà pas venus avec le TGV ! Je ne pense pas qu’ils viendront pour le Centre Pompidou... Ils iront plutôt voir le Tate Londres (un musée sur l’art moderne), s’ils doivent prendre le train. Mais, certainement pas Pompidou-Metz ! Je pense qu’il faut surtout miser sur l’Allemagne et le Benelux qui sont très friands d’art contemporain et qui apprécient tout particulièrement la Ville de Metz.

LTC : Vous avez déjà visité le Centre Pompidou-Metz ?

SW : J’ai eu la chance de le visiter le 10 mai, le jour du vernissage presse (comme vous d’ailleurs Jean…), la veille de l’inauguration présidentielle, dans des conditions exceptionnelles. C’est vrai que j’ai été subjugué à la fois par le bâtiment et l’exposition, et surtout, par les vues imprenables sur Metz, depuis les galeries d’expo (le Quartier Gare, le Parvis de la Cathédrale, le Village de Queuleu et le Parc à Seille, etc.), ce qui pousse les visiteurs qui viennent uniquement pour l’Art contemporain à visiter Metz. C’est donc un « plus » indéniable et je remercie les architectes pour ce coup de génie.

LTC : Pour la venue de Nicolas Sarkosy le 11 mai dernier, lors de l’inauguration du Centre Pompidou-Metz, vous faisiez partie des journalistes accrédités, comment cela s’est-il passé ?

SW : En effet, je suis intervenu sur Radio France-Bleue Lorraine Nord, afin de commenter en direct les propos du Président de la République, par rapport à la ville, aux musées, à ce que les messins pouvaient en attendre, etc. J’ai été très déçu que le Président prononce « Metzzz » et non « Metsss », et par son discours, dans lequel il expliquait que le Centre Pompidou allait compenser le départ des militaires… Cela était un peu hors sujet, puisque le projet de Pompidou date de 2003… donc bien avant la décision de faire partir les militaires ! Ce ne sera en aucun cas une compensation, même si en termes économiques cela aura un rôle moteur de redressement, essentiel pour la ville.

 

 

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INFO PLUS :

http://www.mairie-metz.fr/metz2/articles/2010/100414_mett...


LTC : Sébastien, on va encore parler du développement urbain messin. Comment voyez-vous le projet Mettis ?

SW : Ce projet est assez compliqué. On avait auparavant un Maire qui est resté longtemps en place et qui a fait énormément pour la ville, mais qui a totalement laissé tomber le PDU (le Plan de Déplacement Urbain). Il faut savoir que toutes les villes de France doivent en avoir un. En 1999, la Ville de Metz n’en avait toujours pas ! C’est dire le retard que nous avions ! Dans toutes les villes de France on a développé des tramways, car c’est ce qu’il y a de plus rapide, de moins polluant et de plus agréable pour les usagers. Dominique Gros à son arrivée, en 2008, a décidé de lancer un projet en lançant le « Busway »… Personnellement, je préfère les mots en français, car littéralement « Busway » se traduit par « voie de bus »… Une « voie de bus » qui va coûter au bas mot trois Centre Pompidou ! Est-ce que cela vaut le coût de faire un tel investissement pour gagner seulement 5 minutes sur un trajet ? Je ne le pense pas ! Je doute même que cela soit le déplacement de l’avenir. Dans tous les cas, ce sont des questions qui interrogent sur la validité, voire la légitimité, du projet. La ville de Metz ayant un cœur historique ancien, très serré, soit on adapte le transport en commun à la ville, soit on adapte la ville au transport en commun… Dans le cas précis, Dominique Gros a décidé d’adapter la ville au transport en commun. Ce n’est pas très raisonnable ! Le Moyen-Pont, notamment, l’un des sites les plus photographiques de Metz, car emblématique avec en vue de fond le vieux temple protestant, sera défiguré. Il ne sera pas le seul pour des questions d'élargissement et d'alignement des rues. Je suis donc très dubitatif sur ce projet.

LTC : Vous parliez du PDU messin. Mais, normalement le PDU fait partie, depuis la mise en place de l’Intercommunalité, des fonctions régaliennes de la Communauté d’Agglomération de Metz Métropole. Un projet mis en place il y a quelques années déjà…

SW : Je parlais de l’époque Rausch, une période durant laquelle l’Agglomération de Metz Métropole ne s’est pas vraiment développée. JMR était particulièrement hostile à toute évolution dans ce sens, ce qui a provoqué depuis la récente élection de Jean-Luc Bohl de nombreux remous, dus à l’adaptation en cours. De plus, comme ce sont les agglos qui gèrent les transports en commun, cela devient un véritable cercle vicieux : sans agglomération pas de transports en commun, et s’il n’y a pas de transports en commun, il n’y a pas d’agglomération ! Maintenant que Metz Métropole fonctionne correctement, on essaye de développer Mettis. Est-ce le bon projet à développer, je ne le pense pas. C’est surtout le projet initialement de Dominique Gros, puis c’est devenu celui de Jean-Luc Bohl, Président de Metz Métropole. Un tel projet ne peut se faire sans l’accord de la principale ville, en l’occurrence Metz, et de l’agglomération dans son entier.

 

 

 

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval/LTC 2010


LTC : Sébastien, on quitte la politique locale, pour revenir à l’écriture… Travaillez-vous actuellement sur un projet « secret » de livre ?

SW : J’ai en fait plusieurs projets en cours. Je planche sur un dictionnaire concernant la Moselle et sur lequel je ne m’étalerais pas pour des raisons de confidentialité. J’espère seulement qu’il verra le jour pour le prochain Eté du Livre… C’est beaucoup de travail, beaucoup plus que je ne le pensais. Je suis aussi sur un ouvrage collectif concernant la Ville de Metz, sur une longue période, en collaboration avec un archéologue et un médiéviste. Je pense que cet ouvrage là connaîtra beaucoup de succès - non pas que je sois trop fier de mes ouvrages - car il va combler un manque. Comme chacun sait en Histoire locale on ne vit pas de sa plume, on sert plutôt une grande cause, en l’occurrence la Ville de Metz.

LTC : Récemment vous m’avez fait connaître un auteur lorrain s’appelant Pierre Pelot. Pouvez-vous nous en parler ?

SW : C’est un auteur que je recommande. Il est présent à l’Eté du Livre. Comme vous le savez, j’ai deux passions : l’Histoire et la Littérature. L’Histoire j’essaye d’en vivre, quant à la Littérature, je suis surtout un lecteur assidu. Pierre Pelot fait partie de mes auteurs de prédilection. Il est lorrain ce qui ne gâche rien. Il est fier de ses origines et déteste le parisianisme littéraire gangréné. Pierre a une œuvre tellement abondante qu’il est incapable de vous citer toutes ses productions. Il en a plus de 200 cents… et il vient d’en publier une autre ! Il en produit en moyenne deux à trois par an. Elles sont de très bonne qualité. Il a été récompensé par de nombreux prix littéraires et doit essentiellement son succès à ses lecteurs, car il déteste et fuit les médias. Mais, je ne pense pas qu’il refusera un interview à LTC…

LTC : Je vous remercie Sébastien pour votre gentillesse et tous vos savoirs partagés, bonne journée !

SW : Merci pareillement !

© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC le 05 juin 2010 à l’Eté du Livre (Metz, Moselle).

 

06/07/2010

CONCERT LTC LIVE, PLACE SAINT-SIMPLICE LE 10 JUILLET : CLAUDE BARO & JULIEN HORNBERGER

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"LTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !"

02/07/2010

MATHILDE JANNOT : UNE CHARMANTE PLUME QUI VOUS INVITE A VISITER METZ !

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 Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010/LTC.

LTC : Bonjour Mathilde Jannot, vous êtes meusienne d’origine, d’Etain pour être précis, et étudiante en Médiation Culturelle à Paris III. Pouvez-vous nous parler un peu de vous ? Qui êtes-vous ? Qu’est-ce qui vous a amené à publier un ouvrage aussi spécifique que « Metz, Guide balades & découvertes », publié aux Editions Serpenoise ?

MJ : Je suis étudiante et j’ai 22 ans. Comme vous l’avez précisé, mes études sont orientées vers la Médiation Culturelle. Mon travail consistera à monter des projets dans les musées, mon domaine de prédilection. A propos de l’ouvrage « Metz, Guide balades & découvertes », on m’a proposé de l’écrire dans un temps relativement court et j’ai accepté de relever le défi…

LTC : C’était en lieu et place d’une autre personne ?

MJ : Il revenait normalement à Philippe Martin de l’écrire… Mais, à cause d'autres fonctions qu’il occupe actuellement cela n’a pas pu se faire. Aussi, il m’a proposé de le rédiger à sa place. Je n’ai pu qu’accepter ce grand honneur.

LTC : Philippe Martin vous a aidé, orienté ?

MJ : Oui énormément, il ne m’a pas laissé seule. On a fait ensemble le choix des parcours et des thématiques à aborder dans ce guide. Il en a fait la relecture et s’est occupé de toute la partie administrative auprès des Editions Serpenoise. Quant à la sélection des photos, il s’en est chargé aussi, ensuite j’ai validé ses choix.

LTC : Avez-vous travaillé en corrélation avec l’Office de Tourisme de Metz pour réaliser votre livre ? Etes-vous parti sur des thématiques déjà développées auparavant par d’autres auteurs ou est-ce un tout nouveau sujet ?

MJ : Le prix du précédent guide, publié aussi chez Serpenoise, était encore en Francs et en Euros… Donc, il datait d’avant le passage à l’Euro ! Le nouvel ouvrage se devait d’intégrer l’Euro et surtout l’arrivée du Centre Pompidou-Metz. Ce coup de fraîcheur a touché jusqu’au graphisme, car le précédent guide ne paraissait pas aussi attractif…

LTC : Il est donc très didacticiel votre ouvrage Mathilde ?

MJ : Effectivement ! Le plan général a été refondu pour gagner en lisibilité. Il est axé sur des thèmes de visites sélectionnés le plus judicieusement possible. Pour chaque parcours à effectuer, on a même choisi de mettre un mini plan, cela permet de ne rien oublier de visiter sur les parcours concernés. De plus, la rédaction est accessible au grand public. Et le prix de 9€, vu la période, n’est pas très onéreux pour les gens.

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Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010/LTC.

LTC : Finalement votre livre est complémentaire d’une visite de Metz accompagnée d’un guide de l’Office de Tourisme, mais il permet aussi aux gens qui ont peu de temps à passer sur Metz de visiter seuls en une heure un quartier de leur choix, puisqu’il permet d’aller à l’essentiel…

MJ : Oui, chaque parcours faisant 30 à 45 mn, voire une heure si on visite dans le détail, le côté pratique de cet ouvrage en donne une lecture aisée, synthétique, facilitant la visite. Par exemple dans la partie « La ville sonnante », si on s’arrête dans chaque église, cela pourra durer beaucoup plus que 45 mn. A chacun de trouver son rythme !

LTC : De quel parcours souhaitez-vous particulièrement nous parler ? Combien avez-vous concocté de parcours ?

MJ : Je viens de vous parler de celui intitulé « La Ville Sonnante » puisque pendant longtemps les clochers d'églises, collégiales, couvents et prieurés raisonnaient dans Metz. De l’église Notre-Dame à l’église Saint-Eucaire, je vous propose une petite balade de clocher en clocher. Mais, il y a 8 autres parcours à découvrir : « La Cathédrale », « Les Musées de Metz », « Metz Médiévale », « La Douceur de Vivre aux XVIIIe et XIXe Siècles », « Metz Impériale », « La Plus Grande Citadelle du Monde », « Le Centre Pompidou-Metz » et « Autour du Centre Ville ». Ce plan de visite tient compte des richesses intra et extra muros de Metz, une ville magnifique dont cet ouvrage donne une très bonne première impression. La gare, par exemple, foisonne de détails architecturaux datant de la période germanique. On ne les voit pas forcément quand on est de passage. Ce livre rend visible ce qui ne se voit pas forcément au premier coup d’œil. De même, sa force réside dans la synthèse et la richesse des éléments qu’il décrit. En tant qu’auteur, les choix ont été difficiles à faire, certains aspects me plaisant plus que d’autres. Il y a donc certains sujets non abordés ou succinctement évoqués, qu’il faudra compléter par d’autres lectures.

LTC : Le résultat final donne déjà un aperçu assez fouillé, charpenté…

MJ : Tout à fait, on ne peut pas tout dire !

LTC : En quelles langues votre ouvrage est-il publié ?

MJ : Cet ouvrage est édité en anglais et en allemand. Ce n’est pas moi qui en ai assuré la traduction.

LTC : Votre ouvrage tombe à pic, il permet de faire le lien entre le Metz Historique et le nouveau Quartier de l’Amphithéâtre où est situé le Centre Pompidou-Metz…

MJ : C’était le but principal de ce guide et sa sortie s’est faite pratiquement en même temps que l’inauguration du Centre Pompidou-Metz. Je n’étais pas là pour l’inauguration de ce lieu de culture que je n’ai pas encore visité, mais j’imagine que mon ouvrage est vendu dans sa librairie.

LTC : Même sans avoir visité le Centre Pompidou-Metz, et vu l’ampleur médiatique de ce grand événement messin, vers quels tableaux exposés va votre préférence ?

MJ : « La Tristesse du Roi » de Matisse et « L’Aubade » de Picasso. Et deux œuvres lorraines : le moulage de Ligier Richier intitulé, Statue du tombeau de René de Chalon, le « Squelette » et « Saint-Thomas à la pique » un tableau de Georges de la Tour. Je n’aime donc pas forcément que les contemporains. L’exposition « Chefs-d’œuvre ? » qui s’interroge sur la notion de chef-d’œuvre est très pertinente. J’ai hâte de découvrir le Centre Pompidou-Metz.

LTC : D’autant plus que c’est gratuit pour les moins de 26 ans… Question plus personnelle Mathilde… Pouvez-vous nous dire quelle jeune femme vous êtes ? Que fait-on à 22 ans ? Quels sont vos goûts ?

MJ : J’ai des goûts un peu particuliers pour mon époque. J’adore visiter les Musées et les expos, j’aime beaucoup lire, aller au cinéma, etc. Donc, pas forcément tout ce que font les jeunes d’aujourd’hui. Parfois, cela peut même paraître un peu vieillot, poussiéreux…

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Photo ci-dessus : © Jean Dorval 2010/LTC.

LTC : C’est moins poussiéreux depuis que vous y allez en tous cas…

MJ : Heureusement, il n’y a pas que moi dans les Musées. Il se trouve tellement de belles choses à voir dans ces lieux de mémoire, qu’il faut tout faire pour que les jeunes se les réapproprient. Sinon, j’aime profiter des petits plaisirs de la vie, des plaisirs tout simples…

LTC : Etes-vous une épicurienne Mathilde ? Aimez-vous la bonne bouffe, lorraine notamment ?

MJ : Oui, j’aime la cuisine lorraine, notamment la délicieuse Quiche, mais aussi celle du monde entier, comme les Sushis !

LTC : Quel est le dernier plat que vous avez préparé pour vos invités ?

MJ : Des Cannellonis au Thon « fait maison », bien sûr !

LTC : C’est quoi votre péché mignon ?

MJ : Sans hésitation, le chocolat noir ! Mais, pas à plus de 70% ! Sinon dans le rayon sucré, et plus localement, j’aime les Madeleines de Commercy et les Macarons de Nancy.

LTC : Vous êtes un bec sucré…

MJ : Oui.

LTC : Je vous remercie pour cet interview Mathilde, bonne fin de journée à vous.

MJ : Merci à vous aussi, Jean, au revoir !

 

© Propos recueillis par Jean Dorval à l’été du Livre 2010, le 05 juin 2010.

18/06/2010

LE CENTRE POMPIDOU-METZ EST EN SYMPHONIE MAJEURE !

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 "LTC LIve : La Voix du Graoully !"

11/06/2010

LEPOLSK MATUSZEWSKI : UN ARTISTE PEINTRE PLASTICIEN DONNANT DANS L'ABSTRACTION LYRIQUE (plus communément appelée) ACTION PAINTING !

 

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Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI, vous êtes passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Vous affirmez votre talent en faisant une première peinture gestuelle, et consacrez la majorité de votre enfance à l'illustration (à la mine de plomb notamment), à la peinture et à la sculpture, puis vous vous orientez vers les arts plastiques. Vous suivez un cursus scolaire classique du cours préparatoire jusqu'au collège, puis êtes admis au concours d'entrée du Lycée Technique Professionnel Saint-Vincent, afin de pouvoir entreprendre une filière scolaire artistique. Aussi, cela ne surprend personne que, en tant que passionné de l'image et des émotions qu'elle véhicule, vous fassiez des études sur l'illustration, et que vous rentriez dans des écoles de création de graphisme publicitaire et d'art appliqué, où la photographie et l'audio-visuel deviennent de nouvelles passions, parallèlement auxquelles vous continuez la sculpture et l'art plastique.

En 1989, Lepolsk, novateur par nature, vous réalisez une série d'esquisses auto-biographiques intitulée « Les Bonhommes ». Ces auto-portraits, issus du cadre scolaire, ont joué un rôle très important dans votre cheminement artistique. Ce sont en fait des dessins « hybrides », regroupant un mélange de techniques (encres, pigments et sanguines) et de matériaux (films plastiques généralement utilisés en photogravure, contrecollés et papiers spéciaux pour graphiques aux feutres). Les couleurs « chaudes » se fondent aux ambiances dites « froides », les formes et les compositions graphiques se révèlent dans l'esprit d'une planche de BD.

 

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En 1990, vous devenez plus figuratif. Vous œuvrez à partir de formes en bulles (on retrouve là encore l'influence de la BD), en travaillant vos fonds et grâce à un jeu de couleurs. Par la même, les influences musicales et littéraires, des Cure et d'Edgar A. Poe, font corps avec vos réalisations. A la suite, vous vous obstinez à découvrir de nouveaux mélanges de pigments, ainsi que les matériaux variés nécessaires à vos créations plastiques.

En 1992, vous êtes dans votre période dite des « Miroirs », une série de tableaux où vous mettez en scène votre propre histoire, entre fiction et réalité. Ces toiles s'apparentent à une véritable mise à nu cérébrale, un de vos thèmes de prédilection. Vous cherchez à y traduire vos divers états d'âme, mais aux couleurs de la Terre. Ce rapprochement avec Mère Nature est d'ailleurs un élément essentiel de votre exposition du moment. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les matériaux et les techniques utilisés sont « inédits ». Le mélange des matières comme le sable, l'or, le sel marin, la cire, les épices culinaires, les fragments de roches volcaniques, le cuivre, le zinc et l'argile ajoutés à des pigments, donne une note très particulière à vos œuvres, et fait de vous un véritable découvreur de contrastes. Une nouvelle occasion qui vous permet de dévoiler les oppositions entre « humeurs froides » et « couleurs chaudes ». Parallèlement, créateur plus que jamais, vous menez une recherche artistique sur l'image et sa capacité à transfigurer l'irréel. Une sorte d'autoportrait qui présente, alors, les reflets abstraits des différentes visions que vous avez de vous-même.

Toutes vos créations expriment, sur le fond comme sur la forme, un léger caractère ésotérique. C'est pourquoi la presse vous surnomme : « Le peintre des ombres et des lumières ». Des toiles qui soudainement deviennent des métaphores visuelles cherchant à heurter la sensibilité des visiteurs. Ce travail sur le psychisme éveille vos pensées profondes et une tendance à « reverser la définition de l'art abstrait ».

 

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L'art « Innabstrait » (terme qui défini le travail d'Asylum-Art Création, un groupe de peintres-amis) serait le terme le plus approprié pour cette nouvelle exposition... Cette collaboration artistique induit automatiquement les notions de « comment faire de son rêve la métaphore de sa réalité ? » et comment « Ordonner l'émotion des pensées par la métaphore, figer l'instant, la naissance, l'essence même, en les ordonnant de telle façon qu'elles apparaissent encore plus désordonnées... » Un peu contradictoire cela non ???

Les formes, lignes fortes et les structures essentielles conservées d'un paysage ou objet quelconque n'existent plus. Vous nous présentez, ainsi, librement les visions de vos pensées. Une œuvre qui en contient plusieurs et invite le spectateur à découvrir ce mécanisme pictural par reliefs, en fonction du placement par rapport au tableau.

 

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En 1999, le second thème « Asylum » voit le jour... Cette Série se révèle comme la suite des « Miroirs »... Plus aboutie encore, plus profonde, plus technique aussi à propos de la recherche des matériaux ! Vous travaillez cette fois-ci sur de plus grands formats de tableaux. Les éléments comme le sable, l'argile, l'or et le cuivre sont toujours présents. Vous vous prenez pour un véritable alchimiste du pinceau. « Asylum », c'est une forme « d'homologie* psychique » (*terme publicitaire qui signifie une image dans une image, et qui se répète de façon redondante), masquée par les couleurs et par l'équilibre graphique. Les reliefs de matières représentent toujours des formes, des visages, des personnages et des scènes uniquement visibles selon l'orientation de la lumière vers la toile par effet d'ombres ou en fonction des différents placements du visiteur par rapport au tableau. Vous travaillez sur ces tableaux à l'aide de lumières artificielles... puisque vous peignez de préférence la nuit ! Et selon l'orientation de ces sources lumineuses, les reliefs prennent des dimensions et des couleurs très particulières. Il est très difficile de prendre des photographies de ce genre de toiles, car chaque angle de vue diffère en fonction des reliefs de peinture et du placement de l'objectif...

En 2008, vous exposez vos tableaux du thème « Ignis Anima » dans la magnifique bâtisse de La Maison Rabelais de Metz, au Luxembourg et dans le Nord-Est français. Dans la foulée, vous investissez le restaurant Messin le Romarin, en métamorphosant sa décoration intérieure pendant deux mois. La presse parle alors de vous : articles de presse dans Le Républicain Lorrain et Metz-Magazine, reportage sur la chaîne M6. Votre travail d'Innovateur en mouvement perpétuel vous fait entrer dans la légende, la vôtre, celle d'un artiste pas comme les autres, dont on apprécie assurément la démarche artistique si particulière. Une exposition au CCMQ de Metz fera suite, puis en 2009, vous êtes lauréat du concours de peinture « Nouveaux Talents de la Peinture 2009 ». La même année, vous recevez également le Prix Art Majeur Silver Award pour la qualité et le contenu de votre blog artistique, ainsi que le 1er Prix du Concours Artwindow sur le thème « destruction », avec le tableau « 1000 ANS » (Galerie Ignis Anima). Pas à cours d'idées, vous créez dans le feu de l'action le concept d'exposition chez les particuliers qui rencontre un succès inattendu, et les EXPO'APPARTs qui permettent de venir vous rencontrer dans votre atelier et de découvrir votre travail en direct.

 

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L'année 2010 est le début d'une période de renouveau pour vous, Lepolsk. Vous donnez dans les explosions de couleurs et de matières, dont se dégage, encore et toujours, une forte énergie heurtant la sensibilité des amateurs, tant en atelier qu'en performance publique. Et comme vous le dites si bien : « j'essaie de détourner et de diriger la peinture d'abstraction gestuelle appelée ACTION PAINTING en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière en quelques sortes... Ou plus simplement MA Vision de l'art ! » Actuellement, vos deux expositions remportent un franc succès. Elles se tiennent au LOFT où vous êtes en duo avec les sculptures de P.°Flickinger, du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, et dans les murs de la Chapelle Sainte-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d'Enfer...(1)


QUELQUES QUESTIONS A L'ARTISTE...


LTC : C'est quoi un « Artiste peintre plasticien » ? Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est « l'Action Painting Abstraction Lyrique » ?

LM : Un artiste peintre plasticien est un créateur qui utilise des matériaux et supports différents pour une même œuvre incluant ainsi des techniques mixtes d'expression. Le mélange de l'argile et du sel constituant la base matérielle de mes toiles témoignent de cette approche plastique. Certains de mes tableaux, dont la déformation du châssis est volontaire, sont le fruit de cette mixité dans les matériaux utilisés. Vous les découvrirez lors de mes expositions prévues pour 2011.

L'action painting est tout simplement une technique qui est souvent associé à un mouvement d'art, mais je préfère le terme « technique » qui évoque un travail de gestuelle, de psyché. Mon corps devient l'outil qui sert à transposé un état psychique, émotionnel, impulsif vers mon support, la toile. Puis s'instaure au fur et à mesure de la création un dialogue rapide entre la peinture, les couleurs, les formes et le peintre. Le résultat final de l'œuvre en est cette seule et unique trace. J'apprécie le processus de création partagée avec un public, l'art est visuel et ne s'arrête pas au mur de mon atelier !

 

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LTC : Vous avez croisé récemment, par hasard, en installant vos tableaux au « Loft » de Metz, Laurent Le Bon, le Directeur du Centre Pompidou-Metz, qui était en train de déjeuner... Il était surpris et a pu donc voir (sous papier bulle) votre tableau « Pompidou-Metz ». Avez-vous depuis pu le recontacter, afin d'essayer de faire connaître votre Art ? Et si oui, quand vous voit-on exposer dans le nouveau temple lorrain et international de l'Art Contemporain ?

LM : Comment le savez-vous ?

LTC : Un bon journaliste a ses sources...

LM : Oui, c'est vrai, Laurent Le Bon a entrevu ce tableau prêté au « Loft », où plusieurs autres tableaux sont aussi installés, en permanence et par roulement. Nous avons pu nous présenter l'un à l'autre à cette occasion, mais je n'ai pas été recontacté depuis. Quand à exposer mes peintures au Centre Pompidou-Metz où y faire une performance, j'en serais ravi. D'ailleurs, quel artiste ne le serait pas ? C'est à son Directeur Laurent Le Bon d'en décider. Mais, mon travail ne se résume pas à un seul tableau...

LTC : Quelle est votre œuvre préférée au Centre Pompidou-Metz en dehors de « Number 26 A, Black and White, 1948 » de Jackson Pollock ?

LM : L'exposition « Chefs-d'œuvre ? » est pluridisciplinaire, elle offre un magnifique éventail sur l'Histoire de l'Art. J'attends de découvrir des expositions thématiques plus ciblées. Mais de part mon expression artistique, mes préférences iraient vers les créateurs abstraits, d'abstraction lyrique et d'art gestuel intuitif.

 

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LTC : Avez-vous visité le tout nouveau musée de Luxembourg Ville la Villa Vauban ? Ce lieu magique a réouvert ses portes au public le 02 mai dernier, après une réhabilitation très réussie, et avec une expo, qui prendra fin le 31 octobre prochain, au titre évocateur : « The Golden Age Reloaded. La fascination de la peinture néerlandaise du XVIIème Siècle »... des collections issues de la Villa Vauban et du Rijksmuseum d'Amsterdam.

LM : Je ne suis pas encore rendu dans ce musée, mes expositions personnelles simultanées ne m'ont pas permis cette visite. J'exposerai très prochainement au Luxembourg. Je profiterai de cette occasion pour découvrir ce nouveau patrimoine artistique luxembourgeois.

LTC : Pourquoi affectionnez-vous tant le Bar-Galerie « O Petit Bo Bourg », situé 62 Rue Mazelle à Metz (57) ? Est-ce la proximité du Centre Pompidou-Metz qui vous fait rêver, ou est-ce tout simplement un lieu qui a selon vos préférences un supplément d'âme ?

LM : J'apprécie ce lieu car il y règne une ambiance « artistiquement humaine ». Une exposition personnelle y est prévue pour cette fin d'année 2010, avec certains travaux inédits ! Vous y serez ?

LTC : Le rendez-vous est pris ! Merci Lepolsk pour avoir confié votre actualité artistique aux lecteurs d'LTC.


© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC Arts.


INFOS PLUS : Le site internet de Lepolsk MATUSZEWSKI :

http://lepolsk.blog4ever.com

Notes :

(1)        Inspiré d'une biographie réalisée par Fabien MATUSZEWSKI, écrivain et parolier.

07/06/2010

EURYDICE REINERT CEND, POETESSE, DEFENSEUSE DES DROITS DES FEMMES ET DE L'AMOUR AU PLUS-QUE-PARFAIT !

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Photo ci-dessus (la très belle Eurydice à la dédicace...) :

© Jean Dorval pour LTC


LTC : Bonjour Eurydice Reinert Cend, nous sommes dans le cadre prestigieux de l'Eté du Livre 2010, le rendez-vous littéraire messin incontournable. Vous êtes venue y promouvoir vos ouvrages. Aussi, je vous remercie de bien vouloir vous présenter aux lecteurs d'LTC, puis j'aimerais que vous parliez de votre œuvre littéraire et que vous me disiez pourquoi vous êtes devenue « écrivain », et non pas « écrivaine », un terme que vous n'aimez pas...

ERC : Bonjour et merci de me recevoir. Et bien tout d'abord, je suis poétesse, car j'ai l'âme poétique avant toute chose. Mais, je suis aussi romancière, essayiste et conteuse. Je suis devenue écrivain, tout simplement, parce que j'ai commencé par beaucoup lire. Et à force de lire, j'ai eu également envie d'écrire, de parler de la vie de façon à intéresser les gens, et également à pouvoir faire passer des messages sur des sujets qui me touchent profondément, et qui me sont chers. Par exemple, je dénonce les injustices et les difficultés de la vie, mais prône aussi la beauté de cette même vie.

LCT : Quels genres d'injustices dénoncez-vous ?

ERC : Je suis très sensible aux violences faites aux femmes. Le droit d'aimer est un de mes chevaux de bataille. Malgré les épreuves, j'explique qu'il faut toujours chercher à surmonter ses propres difficultés relationnelles, toujours essayer de se surpasser, afin d'être en quête du meilleur chez l'Autre.

LTC : Pensez-vous que les violences faites aux femmes sont une constante de l'Histoire de l'Humanité ou est-ce un phénomène plus récent ?

ERC : Malheureusement de nos jours, avec la difficulté qu'a l'homme à pouvoir s'identifier dans un rôle masculin type, et bien nous nous retrouvons dans un climat de violence extrême. Le cliché social est si bouleversé, que l'homme a du mal à se positionner par rapport à la femme, puisque de nos jours la femme travaille, est soi-disant l'égal de l'homme...

LTC : a son indépendante financièrement aussi...

ERC : Absolument ! En théorie tout va bien, mais, en pratique il y a encore un très gros travail psychologique à faire, afin que l'homme se sente bien dans sa peau, d'autant plus qu'il n'a plus à faire vivre seul le foyer, mais juste à devenir le partenaire de sa compagne. A ce propos, je pense qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir... à l'image de ces célébrités qui s'en prennent à leurs femmes ou compagnes d'un soir... et dont on entend parler dans les média. Ces hommes, là, font perdurer un symptôme social qu'il faudra arriver à moment donné à endiguer, grâce à la communication, la prévention, l'éveil, etc. A l'inverse, force est de constater, qu'il y a de plus en plus d'hommes qui deviennent sensibles à cet autre regard qu'il convient désormais de poser sur la femme, et qui la valorisent en tant qu'être humain à part entière. Cela leurs apportent énormément à tous points de vue.

LTC : Un récent sondage dénonçait le fait que 90% d'hommes ne faisaient rien à la maison... Ce qui laisse à la postérité 10% d'hommes « bien éduqués »... N'est pas finalement la faute des pères ou des mères qui dès le début éduquent mal leurs enfants en ne leurs apprenant pas à participer aux tâches ménagères ?

ERC : Malheureusement dans un foyer, dans un couple les rapports sont très, très complexes. La maman a beau vouloir bien éduquer son ou ses enfant(s), s'il y a derrière elle, en permanence, un papa dont l'autoritarisme empêche la transmission de ces valeurs, et bien elle n'aboutira à rien. Dans un couple, l'éducation se fait ensemble. Quand on est deux à parler d'une même voix, le résultat est beaucoup plus constructif. Je pense que le manque d'éducation de certains hommes provient principalement du conflit subsistant entre les parents...

LTC : Si on se réfère à ce sondage précisant que 10% seulement des hommes participent aux tâches ménagères et à ce que vous dites, il y aurait 90% d'hommes autoritaires... et donc 90% de femmes ne pouvant pas transmettre des valeurs saines...Ce n'est pas très réaliste !

ERC : Je ne crois pas que l'on puisse voir cela ainsi... Vous savez dans la vie, quelques soient les valeurs que l'on a envie de transmettre, et en tenant compte que chaque enfant a sa propre sensibilité, on arrive au résultat escompté ou non. En fait, ce sont des paris que l'on fait sur la vie, en espérant y arriver du mieux que l'on puisse. Pour ce faire, il faut être sain d'esprit, exemplaire... Une notion qui peut aussi se discuter d'un point de vue métaphysique. Il faut dans tous les cas être porteur de bien pour la Société, afin de pouvoir s'y intégrer au mieux.

LTC : En plus, avoir reçu une mauvaise éducation ne justifie en rien de ne pas changer d'état d'esprit une fois adulte...

ERC : Tout à fait, d'ailleurs je ne crois pas que les clichés que l'on véhicule sur les enfants maltraités - reproduisant des schémas familiaux violents - aident ces derniers à sortir de leurs problèmes. Bien au contraire, ils ne leurs permettent pas de sortir de la spirale infernale de la violence. Il faudrait mieux valoriser ceux qui refusent cette terrible et horrible oppression. La sensibilité de l'être humain doit lui permettre de tendre vers le meilleur, afin de s'ouvrir sur une vision positivée de la société.

LTC : Vous êtes très motivée par la dénonciation de toutes ces injustices. Est-ce que cela fait appel à votre expérience personnelle et/ou aux témoignages d'autres personnes ?

ERC : Je fais appel à des témoignages et m'intéresse à ce qui se passe dans le monde de nos jours. On a beau parler partout de progrès social, de la place de la femme dans la Société, on se rend compte au final dans le quotidien des femmes, que leur vie de tous les jours n'est pas aussi mirobolante qu'on voudrait nous le laisser entendre. La « Modernité » est un bien grand mot, c'est pourtant le thème de cet Eté du Livre 2010, posant la question « Modernité... et alors ? ». Je dirais tout simplement « chiche à la Modernité ! », à condition qu'elle intègre un réel progrès social pour les femmes...

 

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Photo ci-dessus : © Jean Dorval pour LTC

LTC : Comme vous venez de le préciser si justement, le thème de cet Eté du Livre 2010 est « Modernité... et alors ? ». Quels sont les autres rapports entre les quatre ouvrages que vous avez publiés et cette question complexe ?

ERC : « L'Abécédaire de l'Amour pour Lui » et « L'Abécédaire de l'Amour pour Elle » sont deux livres consacrés, l'un aux hommes et l'autre aux femmes. Cette séparation s'impose, car nous n'avons pas la même manière de raisonner. On ne peut pas parler à l'homme de la même façon qu'on le fait à la femme, surtout du point de vue relationnel.

LTC : Ce n'est pas un peu réducteur comme point de vue, ne serait-il pas mieux de faire un ouvrage permettant le rapprochement des deux parties ?

ERC : Non pas du tout, car comme vous le savez « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus... » d'après John Gray...

LTC : Ce point de vue est stéréotypé et archiconnu !

ERC : Pour revenir à votre question du début, il y a toujours dans mon œuvre un lien entre tradition et modernité. Je pense qu'il faut nous nourrir du passé pour tendre résolument vers le futur. Le présent n'étant qu'une conjonction de la façon dont on arrive à lier ces deux visions du temps. A ce titre, on peut toujours apprendre du passé. Et justement parce que je suis une femme de mon temps, je sais que l'on ne vit plus la relation amoureuse homme/femme comme à l'époque de nos parents et de nos grands-parents. Désormais, la communication doit être le noyau dur d'une relation aboutie. Quand on est deux, il n'y a pas que le sexe en partage, même si les médias nous rabâche le contraire quotidiennement...

LTC : A ce propos, un des stands de l'Eté du Livre vend un « Dictionnaire des expressions sexuelles »...

ERC : Justement au lieu de nous rabattre les oreilles avec des thématiques aussi réductrices, il vaudrait mieux s'intéresser à la question dans ses aspects les plus intimistes. Non pas pour s'immiscer dans la vie privée des gens, mais plutôt pour révéler l'aspect humain d'une relation amoureuse, née de plusieurs facteurs concordants et qui peuvent être porteurs autant de positif que de négatif. Que l'on se retrouve juste pour passer un bon moment ou pour s'apprécier vraiment, in fine, qu'est-ce que l'on ressent véritablement au bout du compte ? En clair comment faire de ces moments intimes des moments privilégiés. C'est cet aspect là qui m'intéresse de développer.

LTC : Vous préférez que les gens vivent une belle histoire finalement...

ERC : Oui, car je pense que s'il est beau de faire l'Amour, il ne faut pas faire que cela, afin de pouvoir construire une relation durable. C'est notre fragilité humaine que nous mettons ainsi en jeu, nos corps ont leurs limites. Ce partage se doit d'être un instant précieux, relevant pratiquement du mystique. Faire l'Amour doit être un acte extraordinaire, non plus réduit à des moments de performances sportives. On ne fait pas l'Amour pour l'hygiène, on fait l'Amour car l'on partage avec une personne des sentiments. Ce partage de l'intimité doit être inoubliable, exceptionnel. Il ne doit pas s'épuiser dans la durée et doit pouvoir se renouveler comme au premier jour. J'en appelle donc à l'enrichissement de la relation amoureuse, à son nourrissement quotidien et à l'intelligence du cœur. Je pense qu'avant toutes choses le bon sens devrait primer sur l'instinct primaire. La Coucherie devient l'actuel Credo au détriment du sentiment et c'est dommage.

LTC : Mais, vous êtes un peu à rebours de tout ce qui se vit actuellement, vous croyez encore à « l'Amour éternel » ? N'était-ce pas valable à une époque où l'on vivait en moyenne une trentaine d'années ? Aujourd'hui, ne peut-on pas dire, vu l'allongement de la durée de la vie, que l'on vit plusieurs « Amours éternels » ?

ERC : (rires) Votre question est d'autant plus embarrassante que je pense que... quitte à vivre longtemps, autant vivre le mieux possible. Eternel ou pas, on doit essayer de faire en sorte que l'Amour soit porteur de Bien. Donc, la durée n'a pas d'importance, pour peu que la sincérité, le feeling et le respect soient présents. Il faut se sentir véritablement porter l'un vers l'autre en tant que couple. Faire de ces moments, un acte d'une beauté rare (je ne suis pas poétesse par hasard...). Donner du sens à sa vie, fuir la fadeur, la tiédeur, ne pas prendre pour modèles les stéréotypes médiatiques, etc. permet de développer la beauté de deux êtres complémentaires. Là où il y a de l'Amour, il y a forcément de la beauté.

Mais, pour revenir à votre question initiale... et le lien que l'on peut trouver entre mes écrits et la modernité... Dans le roman « Le droit d'aimer, ou un peu d'amour, s'il vous plaît », je parle de la Lorraine d'avant et après la Seconde Guerre Mondiale. Le message que je cherche à y faire passer est celui d'une femme dont le parcours s'appuie sur une histoire familiale douloureuse. Et justement, pour se sortir de ce lourd fardeau, elle doit avancer, seule, mais elle doit avancer pour tenir. Elle va ainsi puiser la force nécessaire à trouver son propre chemin vers le bonheur et elle réussira. Donc, il y a souvent de l'optimisme dans mes écrits. Le lien entre le passé, le présent et l'avenir est souvent présent. Donc, je le répète, je suis d'accord avec la Modernité, tant qu'elle ne tue pas l'Humain qui est en nous. C'est le message fort, le point central, le trait d'union entre tous mes ouvrages.

Pour finir, je vais vous parler de mon roman intitulé « M'aimeras-tu ? L'impérissable quête (volume 1) ». Cette histoire démarre au Ier Siècle, post-Jésus Christ, en prenant naissance dans l'ancienne Judée. Elle parviendra jusqu'à notre époque dans les prochains volumes, en passant d'un continent à l'autre dans un voyage aussi bien géographique que spirituel, mais aussi historique, puisque c'est un récit qui se nourrit de légendes, d'Histoire et d'une très large part de rêve. C'est en fait le début d'une véritable saga...

 

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval pour LTC


LTC : J'ai bien compris que « M'aimeras-tu ? » aura une suite en plusieurs volumes... Avez-vous déjà commencé à les rédiger ?

ERC : C'est vrai que je m'y suis déjà attelé et je vais essayer de ne pas décevoir mes lecteurs. Cela prend du temps et j'espère que d'ici la fin de l'année, voire début 2011, le deuxième volume sera publié.

LTC : Rien d'autre sur le feu ?

ERC : Si, par ailleurs, j'ai un recueil de contes qui est en train de se finaliser, des contes africains puisque je suis originaire du Bénin... J'ai aussi un projet d'Opéra de Baudelaire qui est mon poète préféré. Pour moi, Baudelaire, c'est « THE » Poète ! Il m'a donné l'envie d'écrire par la beauté de ses propos. Dans sa poésie, chaque pied a sa place. On passe d'un alexandrin à la prose toute en finesse. Cela mérite toute notre attention. Les gens ont tendance à se détourner de la poésie, car ils ne rechignent à se frotter à genre littéraire qu'ils estiment complexes... et pourtant. Le texte de cet opéra est déjà en cours de rédaction, charge après à un réalisateur de le mettre en scène.

LTC : Vous n'aimez pas aussi Verlaine qui est né à Metz ?

ERC : Bien sur que si ! C'est un de mes poètes préférés ! Mais, je garde un faible pour Baudelaire, car nous avons la même fibre sensitive. Quand je lis du Baudelaire, je rêve les yeux ouverts J'aurais aimé être une petite souris, à son époque, afin de tenter de voir comment il faisait pour écrire d'aussi belles choses et comprendre ce qu'il vivait à l'instant même où il écrivait. Baudelaire correspond véritablement à ce que je ressens. C'est un peu comme si on s'était toujours connu. Il est éternel au travers ses ouvrages.

LTC : Eurydice vous êtes à la fois éclectique et passionnée. Est-ce bien raisonnable tout cela ?

ERC : (fou rire) Je crois que ce qui plaît aux gens qui découvrent l'auteur que je suis (hors Lorraine bien sûr, car dans la région les gens ont déjà eu l'occasion de m'entendre sur Radio Jérico et de lire à mon propos dans le Républicain Lorrain), c'est justement l'éclectisme et la passion pour ce que je fais. Je n'ai jamais désiré ressembler à une icône people, j'ai mon propre cheminement et je remercie tous ceux qui se reconnaissent dans cette approche.

LTC : Je vous remercie Eurydice pour votre disponibilité, votre sincérité et votre gentillesse.

ERC : C'est moi qui vous remercie.

© Propos recueilles par Jean Dorval pour LTC Lecture, le 04 juin 2010.

04/06/2010

LAISSE-TOI DORLOTER EN LTC LIVE !

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 LTC LIVE :

REVEILLE LE PETIT COCHON DE LAIT QUI SOMMEILLE EN TOI !

(avec la participation du porcelet Ferdinand...)

 

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

 

© Extrait de l’image ci-dessus :

"ADEME&VOUS", N°31, DECEMBRE 2009/JANVIER 2010, article « Bretagne, Cogénération : « mettez un porc dans votre moteur… », page 6.

01/06/2010

EXPO LEPOLSK A LA MAISON RABELAIS DE METZ

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Les Amis de la Maison Rabelais vous invitent à l’ouverture de leur saison estivale 2010, pour laquelle sera distribué prochainement un programme complet des manifestations musicales et plastiques prévues. La nouvelle équipe est d’ores et déjà fière de vous annoncer l’exposition de Lepolsk Matuszewski qui se tiendra du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, dans les murs de la Chapelle Saint-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d’Enfer. L’artiste présentera son travail lors du vernissage qui aura lieu le vendredi 04 juin 2010, à 19h30.


JD pour LTC Arts.

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Association des Amis de la Maison Rabelais

72 en Fournirue – F- 57000 Metz

Tel : Claire Cochenet 06.87.38.20.05


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- LE PORTRAIT DE L'ARTISTE -

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Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI est passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Le dessin est déjà une passion dès 1979 (première peinture gestuelle), et consacre la majorité de son enfance à l'illustration et la sculpture, puis s'oriente vers les arts plastiques. En 1992, le peintre met de côté la peinture gestuelle et offre une démarche innovante, à l’antipode de l’art abstrait, baptisé « INNABSTRAIT » et joue avec les densités en combinant, avec des matériaux naturels, une lumière très forte et des ombres très foncées. L’association « Ombre et Lumière » devient indissociable voir énigmatique baptisée Miroirs, Asylum et Ignis Anima. Lepolsk crée la série de tableaux "FUSION" 18 ans plus tard, une rencontre entre la peinture et la matière. L'année 2010 annonce un renouveau, des explosions de couleurs et de matières dont se dégage une forte énergie heurtant la sensibilité des spectateurs tant en expositions qu'en performances publiques.


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"j'essaie de donner un regard différent sur l'art gestuel instinctif appelé "ACTION PAINTING" en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière ... Ma vision sur l'art, tout simplement !"



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INFOS PLUS :


Site Français : http://lepolsk.blog4ever.com

Site Anglais : http://www.artbreak.com/lepolsk

19/05/2010

TOUS VOS YOUTUBES SONT EN LTC LIVE !

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LA SUBLIME SUE AU MICRO...

Ce soir un petit traitement contre la Crise…

Patron, et un p’tit Indochine, un !!!

INDOCHINE et Sue : « Un Ange A Ma Table. »

http://www.youtube.com/watch?v=c-OIui0uX18&feature=re...

Bonne Zizik avec JD sur LTC LIve !

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"

18/05/2010

IMAGINEZ MAINTENANT...

Du 1er au 4 juillet 2010

Dans le contexte d’une ville en mutation, Imaginez maintenant à Metz s’inscrit dans un quartier en plein essor au cœur d’une aventure culturelle nouvelle. Quelques semaines après l’inauguration du Centre Pompidou-Metz, les jeunes créateurs investissent deux quartiers : la ville du début du XXème siècle et un espace en devenir : la ZAC de l’Amphithéâtre actuellement en friche en interrogeant leur potentiel urbanistique et artistique. Le Centre Pompidou-Metz et la gare constituent les pivots de ces deux temps forts de l’urbanisme de la ville. Cette réalité moderne et urbaine devient une occasion unique pour imaginer la ville de demain dans le contexte d’aujourd’hui.


Rendez-vous sur le site internet Imaginez Maintenant pour les dernières actualités !

Source : http://www.centrepompidou-metz.fr/site/?-imaginez-mainten...

15/05/2010

LTC LIVE EMBARQUE EN ROULOTTE A PROJ(ECT)...

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"LTC LIve : La Voix du Graoully !"